La lutte antivectorielle consiste à mettre en œuvre des mesures de contrôle des moustiques susceptibles d’être vecteurs d’agents pathogènes. Il convient de noter que les moustiques vecteurs du genre Aedes se caractérisent par un comportement de « moustique à forte capacité de nuisances » notamment lié au fait que l’espèce humaine constitue une cible privilégiée et de leur milieu de vie à proximité immédiate des habitations.

Mesures de lutte :

  • Lutte préventive pour réduire les populations de moustiques à la source par l’élimination ou le traitement des gîtes larvaires d’ordre :
    • Mécanique : il peut s’agir de vider ou supprimer les gîtes larvaires potentiels, de mettre en place des barrières physiques empêchant la ponte (par exemple, couvrir les réserves d’eau) ou d’aménagements urbains pour éviter la stagnation de l’eau,
    • Biologique : il peut s’agit d’utiliser des prédateurs ou des organismes pathogènes qui vont limiter les populations (par exemple : introduction de poissons dans les bassins d’ornement)
  • Lutte curative pour diminuer les populations adultes de moustiques par un traitement chimique. Les produits utilisés dans le cadre de la lutte antivectorielle (larvicides, adulticides) sont des produits biocides qui doivent être choisis puis appliqués par des professionnels munis d’équipements de protection individuelle adaptés.